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wordtrash: octobre 2012
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Lundi, octobre 1. La vérité si vous mentez. La foi prise en photos, les prières télévisées. Des versets pour endiguer les grèves, des versets pour empêcher les rassemblements, de l’appropriation de la croyance à toutes les sauces, on a eu tout cela et plus. On est restés des heures scotchés à entendre 80 ministres entre radios et télés, jour après jour nous abreuver de f...
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wordtrash: mai 2011
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Dimanche, mai 22. Je saute un pas, ce n’est rien finalement, rien ne bouge, un peu le nom et l’annulaire, si peu de choses si l’univers est aussi grand et que sa poussière qui nous a faite, s’use aux soleils. Si peu de choses, les nébuleuses et leur orgueil. Je livre un éclat de bonheur, de pur bonheur, un éclat blanc. Je livre un rêve avec ses plans. Tout en blanc dans ...
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wordtrash: janvier 2012
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Jeudi, janvier 26. Tout appelle au bonheur, l’amour et les fêtes ; les belles robes et les paillettes.Les perles en collier, en bracelet ; les beaux tapis empaquetés et la vaisselle dorée. Il y a des déceptions qui prennent à la gorge, étouffent le pardon et étouffent l’espoir en quelque chose de bon. Je ne remets pas l’usé à la corde, rafistolé jusquR...Les anciens s...
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wordtrash: mai 2012
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Mercredi, mai 9. Je vis au bord d’un canal, quelques fois des canards se risquent sur ma terre ferme et viennent accompagner mes pas jusqu’à la porte, une révérence humide. Mon vélo est gris, je longe avec lui la ville, d’eau en eau, je parcours les rues calmes. Cheveux noirs au vent, une aberration parmi tout ce blond. Je vis au bord d’un canal, le temps est plus ...
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wordtrash: juillet 2011
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Samedi, juillet 16. Le sablier s’évide, puis s’éventre, plus de sommeil. D’autres que moi ont sillonné ces sentiers, je n’invente pas le monde. Je ne marche pas sur leurs pas, si mon passé les rattrape, le leur est révolu. Dans mon cœur, leurs papillons sont épinglés depuis longtemps. Les collectionner c’est de l’aura gaspillée. Et puis un jour, on devient grand. Les cin...
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wordtrash: août 2011
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Lundi, août 22. Qu’enfin je connaisse les rivages rassurants d’une île sans volcan? Se pourrait-il qu’à moi aussi, l’âme volatile capricieuse toute de drame pétrie, arrive le bonheur? Non pas l’éphémère d’une glace au chocolat, ni le tendre émoi devant le sourire d’un enfant, ni la beauté vertigineuse de quelque nature grandiose…. Mercredi, août 3. Leur faim est ma honte...
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wordtrash: novembre 2012
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Jeudi, novembre 22. Il m'est arrivé en lisant des livres (Mendelsohn, Gray, Franck) de pleurer à chaudes larmes le calvaire des juifs déportés, les morts et les injustices que l'europe -que je sache- a commises. Y-a-t-il une mère en Israël qui compatit avec la douleur de ceux qui ont perdu leur bébés? Y-a-t-il une larme versée de l'autre coté du mur? Israël, tu es la pre...
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wordtrash: Un blanc en neige
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Mercredi, décembre 5. Un blanc en neige. A un certain moment nous tournons une page et rencontrons le néant. Je suis à ce moment-là : dans une chambre blanche sans fond, lumineuse mais vide. Il n'y a pas de miroir pour la perception, pas de lit ni pour le repos ni pour les cauchemars. Pas de chaise parce qu'il n'y a rien à voir. Les anciennes épaules, éponges aux larmes ...
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wordtrash: février 2012
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J'écris parce que je ne sais pas, je tâtonne, et en attendant, je décris. quand je vivrais, je n'aurais plus le temps, et en attendant. Vendredi, février 24. Le Doute, la Femme, l'Amour. Cet instrument de torture, cette corde à peine lâche, tout autour du cou. Syllogisme de la raison : si je doute, je souffre de mon incertitude, de l’absence de conviction. Mais le chemin le plus sûr vers le savoir passe par ce gouffre, alors on souffre, on souffre. Quand d’autres que vous sillonnent la terre, dR...
